Il ne s’agit pas de nier l’histoire, comme si celle-ci n’était pas voulue par Dieu, mais de l’assumer en la réorientant. Nous ne sommes pas appelés à en revenir à l’Église primitive comme si c’était le moment idéal de l’histoire de l’Église. Parce que Dieu y est présent, l’histoire a sa valeur. Ceux qui la nient en prétendant revivre l’Église primitive , nient par là même, l’action de Dieu dans la construction de son Église au cours de cette histoire.
Ainsi, tout au long de l’histoire de l’Église, on trouve des Réformes. Quand ça va trop mal, Dieu remet les choses en ordre dans son Église. Parmi les plus connues, citons la Réforme monastique, la Réforme Grégorienne…etc.
Parallèlement, il y eut aussi des Réformes avortées, ou plutôt, partiellement réussies puisque seule une partie de l’Eglise s’est laissée réformer : Pierre Valdo en France et en Italie (13e Siècle), John Wyclif (14e-15e Siècle) en Angleterre, Jean Huss en Tchécoslovaquie (14e-15e Siècle) et bien d’autres. A la différence de la Réforme Grégorienne, chacun a donné naissance à des Églises nouvelles s’étant fait exclure de l’Église Catholique.